7.9.05


Soleil du soir.
Visite chez les rues, mes voisines.
Dentelle de la lumière, oubli magnifique devant
l'éclair d'une structure de métal.
Souvenance des rondeurs de la terre:
ah, ces pas que d'autres ont marché avant moi !

Aujourd'hui, nous suivons
nous géométrisons les trottoirs
nous allons perpendiculaires
nous venons, passagers.
O sentiers à jamais ensevelis sous l'asphalte
je regrette vos parcours arrondis
O chemins d'autrefois, vieux
comme les gestes, vieux
comme l'espace entre les mots

Mais soleil, soleil du soir
sous le geste de la lumière
tu t'allumes aussi, tu oublies
que le temps te fera refermer
et peut-être éteindra tes parfums
imaginaires