17.12.05


Un autre clair de lune du Pacifique
de là où les trains s'arrêtent
de là où l'on se rend quand on n'a plus rien à perdre
ou tout à gagner

tout à oublier

mais parfois l'oubli n'a qu'un temps
l'oubli tourne en rond
comme enivré lui-même de sa beauté inouïe

les nuages eux-mêmes ont une mémoire
qu'ils transportent au-delà des mers
et donnent sans compter aux prochaines montagnes
rien n'est plus fécond

douceur de l'inconnu
quand on se souvient d'où l'on est parti
caresse pacifique

au pays des nuages le temps s'accélère
le temps se met à compter les jours
et les noms des rues à nouveau sont étranges
le vent s'est levé
portant la voix de Pierre Flynn
et la rumeur solidaire des ancêtres

2 Comments:

At 17:12, Anonymous Anonyme said...

Alors est-ce le temps de vous souhaiter un bon retour au pays ? Ou une belle visite du temps des Fêtes ? Que ce soit l'un ou l'autre, mes meilleurs voeux vous accompagnent.

 
At 00:47, Blogger Christian said...

Merci, Marc.
Le retour, en effet, se profile à l'horizon.
Merci de lire.
Merci d'écrire.

 

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