20.1.06

Flammes du vent
au langage équateur
reconnaissez-moi
délaissez la certitude de vos abandons
pour venir anonymes à mes pieds
me poser des ailettes

dissolvez les mémoires
qui me collent aux mains
et pour que je comprenne que le ciel est un puits
un oeil une source
un bateau renversé pour la nuit
descendez son repos jusqu'à moi
permettez que j'y goûte tandis
que mes pieds s'enracinent

colporteurs de parfums
ramasseurs de soupirs
laissez-moi me vêtir
de votre inachèvement

1 Comments:

At 14:06, Anonymous Anonyme said...

Superbes vos poèmes, vos intinéraires, vos vagabondages .... depuis que je vous ai découvert un matin dans le chekc-list du " MONDE ", je m'accroche à vos mots et je vous piste tous les jours à la recheche de nouveaux necatrs. C'était le moment de le dire ... pour que vous sachiez qu'à l'autre bout du monde je me délecte de vos tissages et m'en couvre de bonheur . La Fourmi .

 

Publier un commentaire

<< Home