17.7.06

D'un perron de ciment à l'autre (A peronus ad peronum, ou quelque chose du genre), me revoici sur les marches du mien, rue du Curé-Guay (Hercule, de son petit nom). Et j'attends l'orage comme une délivrance. Après une journée d'asservissement sous la botte du soleil, le vent est devenu fou et court partout comme pour porter la bonne nouvelle: il fait bon, il va pleuvoir. Les arbres et les bosquets remuent leurs feuillages flasques et essaient de se faire beaux, chacun voulant être le premier à recevoir l'eau si bonne, si fraîche.

D'ailleurs, tiens, la voici! Mon ordi et moi en accueillons les première gouttes; je recule vers la porte, les pieds dehors. Un éclair passe, puis un autre: l'oiseau-tonnerre fera bientôt claquer ses grandes ailes. J'ai les orteils mouillés, et la pluie a senti la porte ouverte. Croyant être la bienvenue (ce qui n'est pas faux), elle tente d'entrer. Je vais devoir quitter, car je profite d'une connexion pirate pour laquelle il faut être à l'extérieur. Dommage... À quand les ordis imperméables?

Bon orage à tous.