28.7.06

Moi, j’aimerais bien que sur le bout du quai ma mie m’attende.
Ce serait pour partir en voilier, loin comme dans les complaintes.
Et nous laisserions le temps derrière, à courir pour tenter de nous rattraper.
Il réussirait peut-être.
Mais pas avant que nous ayons passé le dernier cap.
Et le vent sifflerait tant qu’il ne serait pas nécessaire de chanter.
Mais nous le ferions tout de même, pour l’accompagner.
Pour le devancer.
Le faire renaître au monde.
Et lui dire merci, puisqu’au départ c’est lui qui nous aurait tendu les clés du fleuve...