27.2.06

Assis au lit, les jambes complètement défaites, j’accomplis un dernier geste avant de m’abandonner au sommeil. J’ai finalement passé quelques heures sur la montagne, sur Blackcomb pour être précis, à skier dans la neige nouvelle. C’était bien, très bien, mais malgré le lieu fantastique, malgré l’occasion unique, je préfère encore le ski de fond et la forêt silencieuse. En ski alpin, finalement, on ne fait que regarder la pente blanche qui se trouve devant soi... Il est vrai qu’aujourd’hui, avec la neige qui tombait, il n’y avait de toute manière pas de paysage à contempler. C’eût été tout autre chose par une journée ensoleillée, avec les centaines de sommets enneigés dans toutes les directions.

J’ai eu beaucoup de plaisir sur certaines pistes où nous skiions dans la poudreuse intouchée, dans celles où il n’y avait pas trop de bosses et où je pouvais onduler selon mon vouloir (et mon habileté à skis). Revenu au chalet, j’ai passé l’après-midi à me déplacer comme un petit vieux, courbaturé de partout. Et puis l’argent qu’on dépense... c’est fou.

Voilà, c’est tout, malheureusement. Je suis crevé. Je sais qu’il n’y a rien là de très intéressant. Désolé.