18.2.06


Ah. Lumière de l'aube. Harmonium chantait plutôt Lumière de nuit. Pourquoi pas. Mais l'aube est aussi tranquille, aussi propice à l'introspection, quoique plus fugace. Instable. A fleeting glimpse, comme chantait Pink Floyd, un fleeting glimpse ralenti. Difficile à saisir. Sylvie Massicotte a écrit quant à elle Les habitués de l'aube. C'est un beau titre. Moi, je ne m'habitue pas à l'aube. Je me laisse émerveiller sans relâche. Comme si c'était encore une fois le premier jour («Réveille-moi comme au premier jour de ma vie», Harmonium).

Je vous laisse donc avec une photo de mon aube la plus récente, telle que surprise du balcon d'en arrière. Oh, ce n'est qu'un pâle reflet de la vraie chose, qu'une toute petite fenêtre sur cet infini, mais ça donne une idée de la couleur, et du paysage à la fois ordinaire et merveilleux. Ordineux ou merveillaire, quoi. Bien au-delà des mots: c'est pourquoi certains deviennent peintres.

2 Comments:

At 10:56, Anonymous Anonyme said...

Mais... au boulot, oui, au boulot! Et... fouette cocher!

 
At 10:56, Anonymous Anonyme said...

vous me replongez dans la beauté dont il me semble m'être tant éloignée.

 

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