17.3.06

Complètement vanné.

(«Comme ... le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.»)

Oui, je me sens à la merci de mouvements entièrement hors de mon contrôle. Je me fais barrouetter de gauche et de droite. La fatigue est intense et inéchappable comme un manège de parc d'attraction; elle traîne avec elle des nausées. Alors j'abdique. Je n'ai pas le choix.

Demain, nous partons pour l'île et le parc provincial de French Beach. Demain, l'océan Pacifique! Il paraît qu'avec de la chance, on peut là-bas observer des baleines... Mais si elles ne sont pas au rendez-vous, je me contenterai fort bien des «moutons d'infini»!

J'écrirai de là-bas, mais je ne pourrai publier les messages que dimanche soir. Il y aura un délai. Une tricherie. Un inconvénient. Mais il faut bien sortir de la ville. Il faut bien retrouver l'horizon.

Un grand merci pour les messages des derniers jours. À bientôt!