19.8.06

La pluie me chante une berceuse douce. L’infini commence à ma porte (il est bon de s’en rappeler). Dehors, les arbres tricotent une dentelle noire et patiente. C’est pour mieux te cacher, mon enfant. Et pourtant je ne veux me cacher de personne, si ce n’est de moi-même. Il est triste qu’il faille ouvrir l’arbre pour connaître la beauté du veinage. En est-il de même avec nous? Et comment ouvrir, alors, si on ne veut pas prendre le couteau? Comment savoir? Vaut-il mieux simplement s’endormir sous le chant de la pluie?

1 Comments:

At 14:29, Anonymous Anonyme said...

Ton départ m'a rendue triste

 

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